Il y a plus de 100 ans, le 24 mai 1921, le législateur belge a décidé d’abolir l’article 310 du Code pénal, qui sanctionnait la participation à une grève. Le même jour, une loi fut adoptée pour reconnaître la liberté d’association dans tous les domaines, la liberté syndicale en faisait partie. Quelle avancée démocratique !
Ce sont ces libertés qui ont permis les plus grandes conquêtes sociales, à l’origine de notre droit social.
Aujourd’hui, les droits syndicaux sont en chute libre : condamnations pénales de militant.e.s, délégué.e.s et de responsables syndicaux, amendes administratives, discriminations et licenciements irréguliers de délégué.e.s, instauration du service minimum dans les transports publics, dénigrement des syndicats et de leur gestion des allocations de chômage, propositions de loi répétées de la droite et de l’extrême droite en faveur de la personnalité juridique des syndicats, proposition de loi consacrant le droit à travailler, en opposition au droit de grève…
Rien n’est jamais acquis. Les droits et libertés démocratiques se défendent au quotidien.
Toutes et tous à la manifestation nationale en front commun ce lundi 22 mai 2023 !
RDV à partir de 10H à la gare du Nord
Indemnité de grève pour les participants à la manifestation via signature de la liste à la CGSP, Bd Jacqmain 20 dès 9H.